Mirage G / G-4 / G-8
Informations clés
Catégorie | Avions de combat |
Pays d'origine | 🇫🇷 France |
Fabricant | Dassault |
Premier vol | 18 novembre 1967 |
Mise en service | |
Unités produites | 3 unités |
Prix unitaire moyen | $25 millions |
Description
En 1963, des études ont débuté au sein du ministère français de la Défense concernant les avions à aile à géométrie variable, destinés à des applications terrestres et embarquées sur porte-avions. Cette initiative a été influencée par le programme américain TFX. Avions Marcel Dassault a lancé des études pour une variante du Mirage, incluant le Mirage F4G. En 1964, Dassault a proposé le MD800 pour une version navale embarquée et le Mirage IIIF2G, plus petit et monomoteur. En 1965, Dassault s'est associé à la British Aircraft Corporation (BAC) pour développer un avion à géométrie variable anglo-français (AFVG), une collaboration qui a été dissoute en 1967. L'initiative IIIF2G a abouti au prototype Mirage G, configuré comme un avion monoplace et monomoteur, qui a été présenté en 1967. Le premier vol du Mirage G a eu lieu le 18 novembre 1967. Le prototype s'est écrasé le 13 janvier 1971 suite à une perte totale de puissance électrique. Dès 1968, le Mirage G4, bimoteur et biplace, avait été proposé comme chasseur de frappe nucléaire. Cela a conduit à des contrats pour deux prototypes, le G4-01 et le -02, qui ont ensuite été redésignés comme intercepteurs Mirage G8. Le Mirage G8-01 a effectué son premier vol le 8 mai 1971, suivi par le second appareil, le G8-02, le 13 juillet 1972. Le programme Mirage G a été annulé en 1968 en raison des limitations budgétaires prévues dans le budget de la défense français pour 1971-1976.
La série Dassault Mirage G intégrait une conception d'aile à géométrie variable. Sur le prototype initial du Mirage G, la flèche de l'aile pouvait varier de 22 degrés en position entièrement déployée à 70 degrés en position entièrement repliée. Cet avion était également équipé de volets de bord de fuite à double fente sur toute l'envergure et de volets de bord d'attaque à deux positions. La variante ultérieure Mirage G8 était dotée d'un système radar Thomson-CSF et utilisait un système de navigation et d'attaque à basse altitude dérivé de composants développés pour le SEPECAT Jaguar et le Dassault Milan.
La variante proposée du Mirage G4 était destinée à la mission de frappe nucléaire, indiquant une capacité prévue à emporter des charges nucléaires. La redésignation ultérieure des prototypes vers le rôle d'intercepteur Mirage G8 suggère une intégration potentielle de systèmes de missiles air-air, utilisant le radar Thomson-CSF installé pour l'engagement de cibles.
L'historique opérationnel de la série Dassault Mirage G se limite aux phases d'essais en vol. Le prototype initial monomoteur Mirage G a effectué des vols de 1967 jusqu'à sa perte lors d'un accident en 1971, causé par une panne électrique totale. Les prototypes bimoteurs Mirage G8 ont subi des essais en vol, le premier appareil, le G8-01, effectuant son vol initial en mai 1971, et le second, le G8-02, volant en juillet 1972. Malgré des résultats d'essais en vol concluants, aucune commande de production n'a été passée pour l'avion. La conception a influencé la proposition Ling-Temco-Vought V-507 aux États-Unis, en fournissant des données techniques sur les ailes à géométrie variable lors de la compétition pour le contrat de chasseur embarqué VFX de l'US Navy, qui a finalement été remporté par le Grumman F-14 Tomcat.
Principales variantes :
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F4G : Une étude initiale menée avant la construction du premier prototype.
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MD800 : Une proposition pour le programme DAFNE en 1964.
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G : Le prototype initial monomoteur ; un exemplaire a volé à partir de 1967.
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G4 et G8 : Un projet de chasseur bimoteur qui a débuté avec deux prototypes de chasseurs de frappe nucléaire G4, mais ils ont ensuite été redésignés comme intercepteurs G8 pendant la construction, l'un volant en version biplace et l'autre en version monoplace à partir de 1968.
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G8A ou Super Mirage : Un développement à aile fixe du G8 avec une flèche de 55 degrés ; un contrat pour un prototype en 1973 a été annulé en 1975.
Spécifications techniques
Version: Mirage G8 | |
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Équipage | 1 pilot |
Portée opérationnelle | 3 850 km (2 392 mi) |
Vitesse maximale | 2390 km/h (1485 mph) |
Surface alaire | 37 m² (398,3 sqft) |
Envergure | 15,4 m (50,5 ft) |
Hauteur | 5,4 m (17,6 ft) |
Longueur | 18,8 m (61,7 ft) |
Plafond de service | 18 500 m (60 696 ft) |
Masse à vide | 14 740 kg (32 496 lbs) |
Masse maximale au décollage | 23 800 kg (52 470 lbs) |
Motorisation | 2 x turbojets SNECMA Atar 9K50 produisant 5000 kgf chacun |
Siège éjectable | Martin-Baker Mk 4 |
