Classe Haruna

Le destroyer de classe Haruna a été développé pour la Force maritime d'autodéfense japonaise (JMSDF) au début des années 1970 en tant que destroyer porte-hélicoptères, désigné DDH. Ces navires étaient centrés sur une capacité de hangar considérable pouvant accueillir jusqu'à trois hélicoptères, visant à augmenter les capacités aéronavales de la flotte de la JMSDF.

L'origine de la classe Haruna remonte à l'accent mis par le Japon sur la sécurité et la défense maritimes après la Seconde Guerre mondiale. Initialement, le plan était de construire un porte-hélicoptères dédié, tel qu'envisagé par l'Agence de défense en 1960. Cependant, l'idée d'une stratégie de porte-hélicoptères unique a finalement été abandonnée au profit de la dispersion des moyens aéronautiques sur plusieurs destroyers afin d'améliorer la flexibilité opérationnelle et le soutien logistique pour la composante aéronautique de la flotte.

La conception de la classe Haruna intégrait des caractéristiques des destroyers de classe Takatsuki précédents. Initialement, l'armement se composait de deux canons Mark 42 de 5 pouces/54 calibres et d'un lanceur de missiles octuple Type 74, une adaptation japonaise du GMLS américain Mark 16, tous positionnés sur le pont de gaillard d'avant. Dans les années 1980, dans le cadre du programme de réhabilitation et de modernisation de la flotte (FRAM), des mises à jour importantes ont été mises en œuvre. Des lanceurs de missiles Sea Sparrow, le système d'arme de proximité Phalanx (CIWS) et des lance-leurres ont été ajoutés, et les navires ont acquis la capacité d'opérer le système de données tactiques navales (NTDS) avec un système de direction de combat OYQ-6/7, améliorant considérablement leurs capacités de combat.

La conception de la classe Haruna soutenait les opérations aériennes avec un hangar à hélicoptères intégré à la superstructure arrière et un pont arrière de 50 mètres de long équipé d'un système beartrap pour faciliter l'opération de grands hélicoptères de lutte anti-sous-marine (ASM) HSS-2.