Classe Jacob Van Heemskerck

La frégate de la classe Jacob Van Heemskerck a servi de plateforme de défense aérienne au sein de la Marine royale néerlandaise. Cette classe était une dérivation de la classe Kortenaer, spécifiquement conçue avec des capacités antiaériennes améliorées et équipée pour remplacer les installations d'hélicoptères par un système de défense antimissile plus robuste. La classe était composée de deux navires, qui ont finalement été transférés à la Marine chilienne en 2005.

La classe est née d'un plan plus large de la Marine royale néerlandaise dans les années 1970 visant à développer une frégate « Standard » avec des caractéristiques de conception et de technologie communes, partageant la même coque et les mêmes machines, mais diversifiée en variantes anti-sous-marines et antiaériennes. Deux navires initialement destinés à être des frégates anti-sous-marines de la classe Kortenaer ont été convertis en classe « L » de défense aérienne pendant la construction, après que deux navires de la classe Kortenaer aient été vendus à la Grèce.

Les navires sont dotés d'une coque à pont continu avec une propulsion assurée par une configuration COGAG (Combined Gas and Gas), utilisant des moteurs Rolls-Royce capables de propulser les navires à une vitesse de 30 nœuds. Reconnaissable par l'absence du canon OTO Melara de 76 mm monté à l'avant, présent sur les Kortenaer, la classe était armée d'un lanceur de missiles Mk 13 pour les missiles sol-air (MSAM) SM-1 à moyenne portée, d'un lanceur Mk 29 NATO Sea Sparrow à huit coups, d'un système d'arme de proximité Goalkeeper, de missiles antinavires Harpoon et de torpilles Mark 46 pour la guerre anti-sous-marine.

Pour l'acquisition et le suivi des cibles, les navires étaient initialement équipés de radars Signaal LW-08 et DA-05, de deux radars de conduite de tir STIR-240 pour les missiles Standard, et d'un STIR-180 pour les Sea Sparrow, en plus d'un sonar de coque PHS-36. Des modernisations ultérieures ont vu le radar DA-05 être remplacé par le nouveau radar de poursuite SMART, améliorant les capacités opérationnelles des navires.