Classe Miura

Les navires de débarquement de chars de la classe Miura ont joué un rôle significatif au sein de la Force maritime d'autodéfense japonaise (FMAJ) entre 1975 et 2002. Ces trois bâtiments de débarquement de chars étaient conçus pour fournir un soutien logistique et étaient également capables de transporter de l'équipement lourd de construction, y compris des trancheuses.

En ce qui concerne la conception et les performances, les LST de la classe Miura étaient propulsés par deux moteurs diesel Kawasaki-MAN, offrant la vitesse et le rayon d'action nécessaires pour un déploiement à longue distance. Ces navires étaient capables de transporter une grande variété de cargaisons et de troupes, avec une capacité allant jusqu'à 200 soldats, 1 800 tonnes de cargaison, ou dix chars de combat principaux Type 74. Ils abritaient deux types d'engins de débarquement sur le pont pour une utilité accrue lors des opérations de déploiement et de débarquement.

En termes d'armement, les navires étaient équipés pour la défense avec une sélection de canons, y compris des canons de 76 millimètres jumelés et des canons de 40 millimètres jumelés. De plus, ils disposaient de systèmes radar modernes pour la recherche aérienne et de surface, combinés à des systèmes de conduite de tir qui amélioraient leurs capacités défensives.

Ces navires ont été construits par Ishikawajima-Harima Heavy Industries à Tokyo, le navire de tête, le Miura, étant entré en service en 1975, suivi par l'Ojika en 1976 et le Satsuma en 1977. Outre leurs rôles logistiques, les navires de la classe Miura ont également été utilisés pour tester de nouveaux armements pour la FMAJ. Un exemple notable fut l'essai du canon OTO Melara 76 mm Compact sur le Satsuma.